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Huit TC d’Agora, Sevépi et Valfrance certifiés en achat de collecte

Entourés des responsables de la formation chez Agritel et Junia et de leurs responsables, les 8 TC ont reçu leur diplôme le 3 septembre, à Paris. De gauche à droite : Pierre Douchet, Nicolas Voisin, Mathieu Breton, Sylvain Fammery, Jean-Marie Valentin, Simon Bonneval, Jérôme Baudoin et Gaëtan Synaeve. © R. FOURREAUX

Huit technico-commerciaux d’Agora, Sevépi et Valfrance ont reçu vendredi 3 septembre à Paris leur certification en « achat de collecte » à la suite de leur formation diplômante réalisée auprès d’Agritel et de Junia.

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Démarrée en 2017 avec Unéal, la certification en achat de collecte menée par Agritel et Junia (issue du rapprochement des trois écoles d’ingénieurs, HEI, Isa Lille et Isen) a déjà été décernée à près de 80 TC. Une nouvelle session vient en effet de se clôturer avec la remise de huit diplômes supplémentaires, vendredi 3 septembre, pour quatre TC de Sevépi (Jérôme Baudoin, Sylvain Fammery, Gaëtan Synaeve, Jean-Marie Valentin), deux d’Agora (Simon Bonneval et Pierre Douchet) et deux de Valfrance (Mathieu Breton et Nicolas Voisin).

« Cette certification en achat de collecte s’appuie sur un référentiel de compétences qui recouvre trois niveaux : la connaissance des marchés, la maîtrise de l’offre de la coopérative et le métier du conseil en commercialisation », indique Sébastien Poncelet, directeur du développement chez Agritel. Elle est reconnue au niveau du Répertoire national des certifications professionnelles (RNCP) et donne droit à 4 ECTS de niveau Master. Une nouvelle session est d’ores et déjà prévue cet automne en inter-entreprise.

« Sortir de l’ornière du prix »

Pour ces 8 TC, la formation a eu lieu entre novembre 2019 et mars 2020, l’évaluation des connaissances par un QCM en mars 2020 et l’évaluation des compétences en juin 2020 par une soutenance et un rapport écrit de 20 pages qui comporte plusieurs axes : stratégie commerciale sur le secteur du TC, analyse du marché du blé sur les deux derniers mois, présentation de cas concrets, réflexion sur les compétences acquises. Ce qui représente un « réel investissement », selon Agritel et Junia.

« À la suite de cette formation, qui nous a sortis de notre zone de confort, on n’aborde pas le marché de la même manière, on a plus de crédit auprès des agriculteurs, et cela nous permet de sortir de l’ornière du prix », témoigne Mathieu Breton, TC chez Valfrance. « Cette certification nous permet d’être plus à l’aise, plus confiants, d’avoir moins d’appréhension auprès des agriculteurs qui connaissent parfois mieux le marché que nous », poursuit son confrère de Sevépi, Jean-Marie Valentin. D’autres évoquent la redécouverte du client ou la possibilité de ne plus botter en touche.

Une remise en cause qui apporte une plus-value

Du côté des directions, venues assister à la remise des diplômes (différée d’une année pour cause de Covid), « il s’agit de faire monter en compétences les TC pour répondre à des agriculteurs de plus en plus exigeants, et notamment lorsque les marchés sont volatils », souligne Thomas Taldir, responsable céréales chez Agora.

S’il n’est pas généralement évident de motiver les TC, déjà sursollicités, à se lancer dans ce type de démarche, Sevépi évoque tout de même un engagement assez naturel étant donné le recentrage de la stratégie de l’entreprise autour de la collecte. Chez Valfrance, on a conscience également qu’il faut « avant tout capter les tonnes », et que cette remise en cause apporte une plus-value aux conseillers.

Renaud Fourreaux

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